En 5 ans, les stocks de ces institutions ont augmenté de plus de 10 %, montrant le statut de valeur refuge du métal dans un environnement bourré d’incertitudes et de taux d’intérêts faibles voire négatifs.
La Chine et la Russie, ont décidé de se tourner plutôt vers le métal que continuer à acheter des devises telles que le dollar qui sont de moins en moins intéressants en terme d’investissement.
Ainsi, de nombreux pays occidentaux, qui ont vendu pendant des années, leurs stocks d’or, sont en train d’inverser le processus.
La grande Bretagne par exemple à la plus faible proportion d’or des pays du G7 avec 0,9 %. Les Etats Unis en possèdent 24,8 %; en 1980 le pays possédait 44,1 % des stocks mondiaux et 75,7 % en 1940.
Selon le FMI, depuis 2008, les banques centrales se sont ruées sur le marché des métaux pour acheter, ajoutant près de 2 800 tonnes à leurs stocks, soit 9,4 % d’augmentation.
Cela correspond à la deuxième période la plus prolifique en terme d’achat par les banques centrales depuis les années 50 à 65 où 7 000 tonnes avaient été achetées durant cette période pendant la reprise économique après guerre.
Selon le Conseil Mondial de l’Or, la demande pour le précieux métal a grimpé de 15 % au premier trimestre 2016, avec une augmentation des cours de près de 25 % , soit la meilleure performance depuis 35 ans.
Selon David Marsh (directeur de l’OMFIF), l’or est revenu au centre des politiques monétaires.
Lien de l'article : L’or dans les petits papiers des Banques Centrales