L’or a démarré la semaine avec un environnement positif après que les données économiques en provenance de Chine aient été encore décevantes. Alors que les marchés des actions ont pâtit de cette annonce, l’or de son côté, bénéficie de son rôle de valeur refuge. Sa valeur est montée à 1 273,20 $ l’once alors qu’il avait clôturé à 1 273,20 $ l’once.
Les ETFs ont enregistré des flux d’entrées records : le SPDR Gold Trust, a atteint son plus haut niveau depuis novembre 2013. Malgré ces facteurs favorables, les investisseurs européens restent plus timides que leurs homologues américains et asiatiques.
Le premier trimestre cependant, nous prouve que selon les derniers chiffres du conseil mondial de l’or, les investisseurs ont acquis pour 1 289,9 tonnes du précieux métal.
Cela correspond à une augmentation de 21 % par rapport à l’année dernière et traduit la plus grosse demande jamais enregistrée sur un premier trimestre d’une année.
Parmi ces acheteurs, certains sont très influents dans le secteur tels que George Soros qui a acheté pour 1,05 millions d’actions du SPDR.
Même si les investissements semblent plus frileux en ce début de deuxième trimestre, l’environnement semble toujours très positif, la banque centrale semble de plus en plus réticente concernant l’augmentation des taux d’intérêt, qui pèse sur le dollar.
Ces deux éléments favorisent l’augmentation des cours de l’or, le prochain pallier se situe à 1 300 $ l’once alors que le support se place à 1 270 $ l’once.
La croissance de l’argent ralentit
Alors que cette année, on a de nouveau observé un déficit d’argent physique pour la troisième fois. Le métal oscille aux alentours de 17 $ l’once après avoir atteint les 18 $ en mai.
Les impulsions créées par des activités économiques ou des changements de politiques monétaires, n’ont pas été au rendez-vous pour permettre de continuer la folle hausse des précédents mois. De plus, les stocks des ETFs sont restés presque inchangés ces dernières semaines.
Le support actuel se situe à 17 $ l’once. Une récente étude à montré qu’en 2015, le marché de l’argent avait été dirigé par une forte demande des investisseurs privés et du secteur de la joaillerie. Cela avait permis de compenser le manque de demande de l’industrie. Ainsi, avec la hausse soudaine de la demande cette année, des difficultés d’approvisionnement des mines et de la baisse des volumes au niveau du recyclage, le marché de l’argent s’est retrouvé en déficit pour la troisième année consécutive.
A moyen terme, l’argent devrait continuer à augmenter et profiter des facteurs positifs énoncés ci dessus.
Lien de l'article : La demande au premier trimestre a été l’une des plus fortes jamais enregistrée